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Trop de questions ouvertes tuent la question ouverte!

Mardi 8 novembre (de retour de vacances), je reçois une série d’enquêtes en ligne pour évaluer la moindre étape de mon voyage.

Ayant passé un bon séjour, j’ouvre les enquêtes et là, je découvre qu’à chaque question numérique, il y a une question ouverte (souvent obligatoire) pour m’inviter à me justifier.

N’ayant pas de justification construite pour chacune de mes réponses mais surtout n’ayant (tout simplement) pas envie d’y répondre, j’ai donc quitté chacune des enquêtes.

C’est dommage car je fais partie des clients qui choisissent les hôtels, compagnies aériennes et activités en fonction des notes et des commentaires clients.

Alors attention aux enseignes qui en demandent toujours plus !

Le recueil en ligne est  facile, rapide, multi-support, souple… Le questionnaire « construit » doit rester essentiellement fermé. Le répondant doit juste avoir à cocher la réponse correspondant à sa satisfaction, sa fréquence, ses motivations, ses attentes…

La question ouverte dans un questionnaire quantitatif (indispensable) permet de donner la parole au répondant (s’il le souhaite), d’ouvrir le dialogue, de récupérer quelques verbatims mais en aucun cas de lui imposer un interrogatoire de police (de par le caractère obligatoire de la réponse) ou une introspection.

 

 

Attention !

En posant trop de questions ouvertes, on risque de ne pas avoir la moindre réponse ouverte (tout court).

 

Nadia  BOUKHARI